Ce matin du premier jour de la campagne de dépistage sérologique deux cents personnes se sont présentées à l’espace Léo Ferré, et environ 400 personnes à l’espace Grimaldi Forum. Tout était organisé pour éviter les temps d’attente. Il avait été prévu que les personnes qui souhaitaient être dépistées avec un test Trod puissent l’être rapidement.
Une organisation du dépistage suit un parcours strict: à l’accueil des masques sont proposés, ensuite la prise de température est effectuée avant l’inscription, et enfin le passage devant la personne chargée du prélèvement. Ce jour douze piqueurs étaient présents, et un médecin conseil.
Dans des box indépendants sont installés une opératrice ou un opérateur dédié, nommé « piqueur », des bénévoles de la Croix-Rouge monégasque Les tests sérologiques utilisés so
nt des Trods (Test Rapide d’Orientation Diagnostique) de la marque Medsan qui donnent un résultat en une dizaine de minutes.
Il est prévu qu’un « piqueur » puisse réaliser en moyenne un test toutes les trois minutes. Ce matin, cette opératrice avait réalisée une quinzaine de tests.
En fin de matinée quatre personnes ont été testées positives. Comme prévu par le protocole mis en place par le gouvernement, le médecin présent émet une ordonnance pour des tests sérologiques, et prescrit un arrêt de travail de deux jours, temps nécessaire pour réaliser le test et en obtenir les résultats. Un questionnaire et une liste de laboratoires sont fournis afin de baliser au mieux le parcours médicalisé.
Une question demeure. Pourquoi ne pas faire directement un test PCR, lorsqu’une personne est diagnostiquée positive au test Trod. A ce jour, les tests sérologiques sous forme Trod ou Lisa ne sont pas encore validés par le Centre national de référence (CNR). Dans le domaine respiratoire, les deux seuls laboratoires agréés sont l’institut Pasteur et le laboratoire Bruno Lina à Lyon, qui compte tenu du nombre de tests à vérifier, et des protocoles à mettre en oeuvre, n’ont toujours pas rendu leurs avis.
La rédaction
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