Patrick Cardot, secrétaire général adjoint de l’Union des Syndicats de Monaco a déclaré ce soir : « Suite aux diverses réunions avec la Direction de la Société des Bains de Mer et les assemblées générales du personnel, je vous informe que le personnel de la Brasserie Café de Paris sera en grève le 1er Janvier pour 24 heures. Un rassemblement du personnel du Café de Paris est prévu le 1er Janvier sur la place du Casino de Monte-Carlo à 9h00. Pour les autres établissements hôteliers, à cette heure, aucun mouvement de grève n’est prévu ».
Cette annonce est-elle le départ d’un plus grand mouvement de contestation ? Elle n’en génère pas moins une difficulté pour le Président du Conseil National. Qui a souhaité être partie prenante dans les négociations des principaux plans de licenciements.
Stéphane Valeri a choisi de s’opposer à la première proposition de l’annualisation du temps de travail, présentée par le gouvernement Princier. Cette proposition ne devait s’appliquer que pour une durée d’un an, au profit d’un nouveau cadre juridique. Stéphane Valeri prend un risque politique non négligeable en souhaitant pérenne une mesure qui doit être votée au printemps dans un environnement social qui semble devenir de plus en plus conflictuel.
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