Environnement, Politique 8 août 2017

Xavier Beck un maire soucieux de l’environnement de ses concitoyens

by admin

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[/wpmem_logged_in], Le maire de Cap d’Ail, Xavier Beck, a décidé de mettre en oeuvre une action volontaire pour le respect des vacanciers et des riverains. A l’appui de sa politique de protection de l’environnement, les éventuels contrevenants seront désormais verbalisés par la compagnie de Crs, dont le chef de corps a souhaité faire savoir dans le même article que la loi serait appliquée.

Xavier Beck n’a pas hésité, dans l’interview donné à Nice-Matin (édition du 22 juillet) à rappeler quelques règles de bon sens et tout à fait conformes, qui plus est, à la législation sur les nuisances sonores. En effet les établissements de plages ne sont en aucun cas des boîtes de nuits, ni de jour d’ailleurs. Les nuisances commencent donc dès qu’à l’extérieur dudit établissement de plage l’entourage peut percevoir les sons provenant de la plage privée, dont la gestion est octroyée selon le régime des concessions.

Mais il n’en est pas ainsi quelques kilomètres plus à l’ouest. Dans la municipalité de Beaulieu sur Mer, malgré les efforts de rappel à la raison tentés, l’établissement le Zelos, « droit dans ses bottes » (nous devrions peut-être plutôt dire droit dans ses tongs) enchaine avec aplomb et mépris des concitoyens des séances de « DJ » quotidiennes de plusieurs heures, sans parler des séances de folie du weekend où, à plus de cinq cent mètres, le vacarme (musique ?) est perceptible, source de troubles à l’ordre publique.

De fait sur le fond du dossier le Zelos ne respecte pas son cahier des charges. La concession accordée est parfaitement précise. Elle a été octroyée à titre exclusif et non cessible à Madame Ferrand en 2007. En aucun cas la moindre nuisance sonore n’est possible. Pourtant les débordements sont quotidiens. Et les différentes actions pour tenter de limiter et stopper ces nuisances quotidiennes ne portent pas leurs fruits. Sur ce dossier, la mairie de Beaulieu sur Mer ne semble pas assimiler les enjeux et les conséquences à court et long terme pour l’image de la commune.

Le syndicat professionnel UPHR des plagistes rappelle les nombreuses nécessités d’aménagements, et évoque aussi des décisions de nature à handicaper une profession qui permet de nombreux emplois. Il considère que les excès de quelques uns en matière de nuisances sonores sont éventuellement liés à des « amitiés particulières ».

La mairie de Beaulieu, contactée sur le renouvellement de concession et le non respect des termes de la concession dans le domaine des normes en matière de nuisances sonores, n’a pas souhaité répondre à ce jour, à nos demandes.

 

Pierre Cusson